On connaît généralement du travail des photographes leurs productions dites
« finies », avec leurs cadrages réfléchis et leurs habits de lumière.
Les 36 cartes postales de cette série sont tirées de la première image réalisée lors d’une séance photo professionnelle, très souvent une commande.
On l’appelle le « pola » – un jargon hérité du processus technique argentique sur lequel on développait autrefois cette épreuve test. Aujourd’hui réalisé avec un appareil numérique relié à un ordinateur, ce « pola » est à la photographie ce que l’ébauche est à la peinture – la genèse d’une œuvre, l’expression brute d’une idée. Des silhouettes anonymes, des objets incongrus surgissent parfois au hasard d’une image. C’est à l’aune de ces éléments que le photographe ajuste son cadrage ou évalue la lumière. Ce sont autant d’indices qui dévoilent et humanisent les coulisses d’un art connu pour son impératif de perfection.
Sébastien Agnetti a collectionné ces instantanés comme un souvenir. A priori privés, ces documents de travail gardent une part de mystère. Pour ceux qui les observent, il y a quelque chose du frisson transgressif de l’enfant qui s’introduit en cachette dans la chambre à coucher des parents.
A leur manière elliptique, ces photographies sont le témoignage d’une expérience vécue en marge du résultat final, et à laquelle participent une équipe, des lieux, des accessoires, un paysage.
Cette histoire, offerte au public, sera réinterprétée au gré des nationalités et des usages. Certaines cartes postales seront écrites, timbrées et envoyées aux quatre coins du monde, enrichissant à leur tour l’histoire qui les porte. D’autres trôneront sur la tablette d’une cheminée. D’autres encore vivront tapies entre les pages d’un livre…
Ces cartes postales vous sont offertes par GRUSSFORMAT. Venez chercher votre série Digipola chez KIZUKU, du 13 septembre au 5 octobre 2014.
Les 36 cartes postales de cette série sont tirées de la première image réalisée lors d’une séance photo professionnelle, très souvent une commande.
On l’appelle le « pola » – un jargon hérité du processus technique argentique sur lequel on développait autrefois cette épreuve test. Aujourd’hui réalisé avec un appareil numérique relié à un ordinateur, ce « pola » est à la photographie ce que l’ébauche est à la peinture – la genèse d’une œuvre, l’expression brute d’une idée. Des silhouettes anonymes, des objets incongrus surgissent parfois au hasard d’une image. C’est à l’aune de ces éléments que le photographe ajuste son cadrage ou évalue la lumière. Ce sont autant d’indices qui dévoilent et humanisent les coulisses d’un art connu pour son impératif de perfection.
Sébastien Agnetti a collectionné ces instantanés comme un souvenir. A priori privés, ces documents de travail gardent une part de mystère. Pour ceux qui les observent, il y a quelque chose du frisson transgressif de l’enfant qui s’introduit en cachette dans la chambre à coucher des parents.
A leur manière elliptique, ces photographies sont le témoignage d’une expérience vécue en marge du résultat final, et à laquelle participent une équipe, des lieux, des accessoires, un paysage.
Cette histoire, offerte au public, sera réinterprétée au gré des nationalités et des usages. Certaines cartes postales seront écrites, timbrées et envoyées aux quatre coins du monde, enrichissant à leur tour l’histoire qui les porte. D’autres trôneront sur la tablette d’une cheminée. D’autres encore vivront tapies entre les pages d’un livre…
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